Trois catégories de débouchés peuvent être identifiés.
Le master recherche est rattache à l’École doctorale « Temps, Espace, Société, Cultures (TESC)». Le master recherche « E.I.D» rassemble divers champs disciplinaires : science économique, socio-économie, économie sociale et solidaire, économie spatiale et l’anthropologie économique. Partant de l’économie solidaire, les recherches s’efforcent de tirer profit des enseignements d’économie informelle d’une part et des nouvelles technologies d’autre part.
- Par « nouvelles économies sociales » il faut entendre l’ensemble des expériences qui ne se situent pas exclusivement sur le marché ou sur le champ de l’Etat et des politiques publiques : il s’agit de l’économie solidaire « à la française » mais également de l’économie populaire (Amérique latine et Afrique) et aussi de l’économie informelle (Indes et économie des transactions non réglementées).
- Par ailleurs, les tentatives de rapprocher les nouvelles technologies de l’économie sociale en terme pratique (internet solidaire, internet citoyen) sont ici étudiées sous l’aspect conceptuel : effet de réputation, théorie du bazar, théorie de réseaux, etc.
Ce renouveau de l’économie sociale depuis vingt ans en France est un fait largement reconnu.
La caractérisation de l’économie solidaire, sa pénétration dans tous les champs de la discipline économique, la nature des innovations et les interactions avec l’économie globale permettent de mieux cerner l’ancrage théorique et analytique du domaine étudié.
Elle permet d’identifier certains débouchés professionnels pour les étudiants de ce master recherche.
1 Les activités d’enseignement et de recherche dans le monde universitaire
La discipline économique a connu au cours des dernières années un enrichissement profond au contact d’autres disciplines comme la sociologie (sociologie des normes, sociologie de l’innovation), la géographie (les districts) ou l’anthropologie (théorie des conventions, théories du don, etc). L’approche socio-économique, développée depuis longtemps dans le monde scientifique anglophone, a un fort potentiel de développement dans les universités francophones. Plusieurs universités se sont lancées dans des programmes de formations similaires.
2 Les activités de recherche, d’expertise et de conseil auprès des organismes nationaux, locaux et régionaux de soutien à l’économie sociale et solidaire.
Les acteurs institutionnels (Administrations centrales ou décentralisées, collectivités territoriales, organismes consulaires, sociétés d’économie mixte, certaines entreprises privées) sont aujourd’hui à la recherche de compétences pour pouvoir maîtriser la conception et la mise en oeuvre des politiques publiques dans ce domaine : il s’agit d’une part d’évaluer les critères permettant de montrer qu’une structure obéit à des chartes particulières, d’autre part d’expertiser ces expérimentations.
3 Les activités de coopération en vue d’un développement économique et social solidaire dans les pays du Sud
Cela apparaît comme une issue possible au maintien des populations autochtones dans le sud.
Plusieurs expériences de micro-financement se sont développées de façon identique. L’urgence est maintenant au regroupement de ces activités et à l’analyse des résultats que l’on peut en tirer.