Les AMAP, des réseaux agro-alimentaires alternatifs émergents en soutien à la « petite agriculture locale » : quelles opportunités pour l’amélioration des revenus des agriculteurs
2èmes journées de recherche en sciences sociales INRA SFER CIRAD, 11-12 décembre 2008, Lille, http://www.bameinfopol.info
Valérie OLIVIER, Dominique COQUART
Université de Toulouse ; INPT, UT2 Le Mirail, ENFA ; UMR Dynamiques rurales ; ENSAT,
Les résultats d’une étude sur les AMAP en Midi-Pyrénées indiquent que, si le caractère alternatif des AMAP est visible dans l’analyse des témoignages des consommateurs, elle parait être moins évidente du côté des producteurs concernés. Nous tentons d’approfondir la réflexion en analysant les changements économiques que l’adhésion à une AMAP peut entraîner pour un producteur.
Notre propos est d’interroger la profitabilité que le producteur peut retirer d’une insertion dans ce type de réseau. Les résultats empiriques indiquent que le producteur en AMAP tend à conserver d’autres débouchés, notamment celui des marchés physiques et que l’adhésion à une AMAP conduirait à supprimer la vente sur un marché physique hebdomadaire.
Financiarisation et dynamiques alternatives solidaires
Sommet mondial de la finance sociale et solidaire
INAISE/Caisse d’économie solidaire Desjardins – Québec 5-6 juin 2008
Jean-Michel Servet, professeur IHEID Genève
Comprendre la constitution de pratiques financières en alternatives nécessite au préalable de répondre à deux questions pendantes. Comment reconnaître aujourd’hui une alternative dans le domaine financier et comment travailler à une transformation des dynamiques financières en cours dans le sens d’un développement social et humain?
Résister aux forces du capitalisme
31 mai 2008, Fédération Léo Lagrange Cahors Jacques Prades, Université Toulouse 2
L’origine commune de l’économie sociale et de l’économie solidaire est de résister aux forces du capitalisme et de participer au changement de direction de ces forces. Cette résistance présente des variétés économiques, historiques et géographiques qui sont irréductibles. Lorsqu’on compare les structures qui émanent de ces résistances, on se situe donc sur un continuum politique de pratiques sociales dont on ne peut pas faire l’économie.
Responsabilité sociale des acteurs de la microfinance
Journées internationales de micro-intermédiation – mars 2008 Jean-Michel Servet, IHEID Genève/IRD/IFP
Un nombre grandissant de travaux sur la microfinance évoquent la « responsabilité sociale » des organisations privées, publiques ou mixtes délivrant des services microfinanciers. Or, ces travaux sont caractérisés par une confusion quasi générale de la responsabilité sociale avec une sorte de mission sociale. Ce serait une contribution aux objectifs de diminution des taux de pauvreté dans la population d’un pays, le plus souvent explicitement au Sud et implicitement au Nord à travers l’emploi dans de micro-entreprises. Or, les études d’impact sont déficientes ou présentent des résultats contradictoires quant à l’évolution des taux de pauvreté des clients ou usagers compatible avec leurs capacités de le couvrir.
Collective farm shops and AMAP in southwest France. Commitment and delegation on the part of producers and consumers
Sustainable Consumption and Alternative Agrifood Systems de Liège du 27 au 30 mai 2008.
Stéphane Girou, Doctorant en sociologie, Dynamiques Rurales, Université Toulouse Le Mirail
Local relations between producers and consumers are examined through the prism of two types of collective system: Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP, french CSA, Community-Supported Agriculture) and Collective Farm Shops (CFS). We refer to a study of the Midi-Pyrénées region carried out in 2007. We make a particular study of what motivates consumers and producers alike. Having demonstrated the significant increase in the numbers of regional collectives schemes, we highlight a range of existing tensions in the way that these collectives and networks of collectives (CSA) operate. The combined CSA/CFS approach allows a better vision of the skills deficits encountered amongst producers who are required to play a number of different roles, and provides a definition of routine, the most natural agricultural situation encountered in a CSA-style partnership.