Textes non publiés. Textes classés du plus récent au plus ancien.
2014. La carpe, le lapin et le renard
Crise, microfinance et grand renversement
UNITE DEVELOPPEMENT ET SOCIETES
UMR n° 201 IRD / Université Paris 1
AXE TRAVAIL ET MONDIALISATION
Projet Travail en Crises
Jean-Michel SERVET, IHEID, Genève
La crise ne présente pas que des facettes négatives. Elle peut offrir au secteur de la microfinance des opportunités à différents points de vue :
- Elle peut favoriser un renforcement du cadre légal et réglementaire afin de donner notamment plus de confiance et de garantie aux épargnants.
- Elle peut aussi permettre de réformer par la contrainte des structures pour lesquelles politiquement les changements ont été différés.
- Elle peut contribuer à éliminer des acteurs peu efficients et par des opérations de concentration autoriser une diversification de l’offre pour mieux faire face ensemble. Le risque est aussi, à l’inverse, une concentration du secteur au détriment de la diversité et la constitution ou le renforcement d’oligopoles qui se traduisent souvent par une absence de concurrence sur les taux d’intérêt.
- La nécessité faisant vertu, le besoin d’offres de services d’épargne et d’assurance peut être mieux pris en compte.
- Une extension de la clientèle vers des emprunteurs déboutés par les banques ou par des clients qui avaient migré et qui reviennent avec des projets d’investissement au pays. Mais le risque est bien sûr ici que la microfinance s’éloigne plus encore des populations au niveau de la ligne de pauvreté pour cibler ces nouveaux clients beaucoup plus rentables
Comprendre l’organisation spatiale des groupes coopératifs français
2007 Maryline Filippi (Egerie-Gres); Olivier Frey (Inra-Sad); Pierre Triboulet (Inra-Sad)
Ce texte propose deux indicateurs de mesure de l’inscription spatiale des groupes en lien avec les activités développées et les différentes unités d’analyse (établissement, entreprise, groupe). Les résultats montrent une forte concentration géographique des activités des groupes autour de la tête de groupe. Cette concentration traduit la spécificité de leur structure actionnariale influençant l’association des fonctions productives et financières. Cependant le poids croissant des grands groupes coopératifs pourrait entraîner de rapides modifications dans la gestion de leur organisation spatiale.
Halte à une décroissance insoutenable
2002 Jean-Michel Servet, Professeur à l’Institut Universitaire d’Etudes du Développement de Genève, jean-michel.servet@iued.unige.ch
La croissance économique comme présupposé du Système de marchés et des technosciences
2002 Jacques Prades, Université Toulouse 2 Le Mirail, Cerises
Le développement des technosciences d’une part et le développement du système de marchés d’autre part reposent sur une dynamique de croissance. Or, ce présuposé mérite une attention particulière qui peut être déclinée à trois niveaux de jugement : Un premier niveau vise à rendre compte du manque d’arguments qui alimente l’idée qu’avec l’arrivée des TIC, se reproduirait le modèle de croissance de la révolution industrielle.
Le deuxième niveau est plus normatif et cherche à hierarchiser les jugements de valeurs que l’on peut porter sur la croissance, sur sa signification et sa direction.
Le troisième niveau est davantage anthropologique et tente d’identifier des éléments de l’imaginaire occidental qui expliquent la convergence de ce qui est au fondement du système de marché et du développement des technosciences, la croissance économique.
Théorie du déversement et processus d’informatisation, Eclairage sur le paradoxe de R. Solow
2002 Jacques Prades, Universite Toulouse 2 Le Mirail, Cerises
L’objet de cet article est de proposer un nouvel éclairage du paradoxe de R.Solow. En montrant l’importance des innovations sociales (ici des innovations d’organisation), l’auteur explique ce paradoxe qui concerne la diffusion des innovations en informatique soit des innovations techniques: les innovations technologiques n’ont pas d’effets sur l’économie si elles ne sont pas accompagnées d’innovations sociales.
L’expression « économie solidaire »
2002 Jean-Michel Servet, Professeur à l’Institut Universitaire d’Etudes du Développement de Genève (Université Lumière Lyon II, Centre Walras à la publication de ce texte)
L’expression économie solidaire, économie alternative, économie plurielle ou nouvelle économie sociale recouvre un ensemble a priori assez disparate d’activités. D’où une certaine difficulté à les réunir sous une appellation unique qui fasse consensus.
Circuit Court : Innovation ou Réhabilitation ?
2000 Josette Combes, Responsable pédagogique du Master Professionnel « Nouvelle Economie Sociale »
Réalisation d’un programme de développement de services de proximité petite enfance dans les quartiers d’habitat social. Les objectifs directs de ce programme consistaient à favoriser l’organisation des habitants pour créer et administrer des lieux d’accueil pour leurs jeunes enfants dans leurs quartiers. En veillant à la mixité sociale et culturelle ces structures favorisent l’entraide entre les familles et la responsabilité collective des adultes (parents, professionnels) auprès des enfants.
En quoi la microfinance participe au mouvement de mondialisation ?
2000 Jean-Michel Servet, Professeur à l’Institut Universitaire d’Etudes du Développement de Genève, jean-michel.servet@iued.unige.ch
La microfinance qui offrent à des populations considérées comme exclus de la finance dite formalisée des services d’épargne, de prêt, de transfert, d’assurance et qui offrent des fonds de garantie pour la diffusion de ces services bénéficient très largement de la sympathie que l’on a pour les produits du terroir.
La nouvelle économie sociale devant ses pièges
2000 Jacques Prades, Université Toulouse 2 Le Mirail
Il est facile de décrire l’économie sociale d’une part et l’économie solidaire d’autre part mais plus difficile de les interpréter communément. L’interprétation que nous proposons tient à distance la banalisation de l’économie sociale par le marché et l’instrumentalisation de l’économie solidaire par l’Etat qui nuiraient à la recherche d’une identité de » la nouvelle économie sociale ». Pour autant, cette recherche d’ identité doit se garder de la tentation de création d’un tiers secteur comme celle d’une dilution de l’économie sociale et solidaire dans le couple » Etat-marché » qui constitue une forme de traîtrise.