Ana Mosquera et son œuvre, ou comment représenter l’espace virtuel à travers des medias artistiques ?
Les œuvres d’Ana Mosquera, artiste vénézuélienne, s’ancrent dans des espaces bien délimités comme Caracas, Macuto (Vénézuela) ou encore Antofagasta (Chili), mais ces espaces socio-historiques sont toujours mis en relation avec le cyberespace mondialisé. Elle explore cette nature hybride de l’espace urbain tel que nous le connaissons aujourd’hui, en proposant de nouvelles représentations de ces espaces, entre le matériel et l’immatériel, l’empirique et le virtuel, se superposant l’un et l’autre dans une alchimie complexe encore peu interrogée. En effet, il est difficile, à titre d’exemple, de mesurer l’impact des réseaux sociaux, son étendu, sur notre manière d’habiter l’espace, de l’apprivoiser et de l’organiser. L’ensemble de son travail scientifique et artistique s’appuie sur une formation transdisciplinaire qui aborde d’une part, la géographie, l’urbanisme et l’architecture et d’autre part, la photographie, les médias et la communication. L’homme d’aujourd’hui, l’homo protesis dont le corps biologique s’allie continuellement avec la technologie, est sans cesse inscrit dans un espace hybride où l’empirique interagi avec le numérique.
« El placer de tinderizar » : la tinderization de l’espace
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