Economie sociale : quel pari ? une approche économique
E&H 1999 – Geneviève Azam, Université Toulouse 2 Le Mirail
C’est sans doute une chance pour l’économie solidaire que d’être justement contrainte de rechercher d’autres sources d’efficacité, d’autres critères de gestion et d’évaluation que ceux qui permettent de gagner des « créneaux » dans le marché.
Economie sociale et exclusion en Europe
E&H 1999 – Jacques Prades
Introduction au n°spécial économie sociale de Economie & Humanisme
L’économie sociale entre fonctionnalité et autonomie de projet
E&H 1999 – Bernard Eme, sociologue au CRIDA-LSCI, maître de conférence associé à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris
Les projets d’économie sociale peuvent-ils dépasser leur fonction d’outils de gestion des phénomènes de désaffiliation dans les sociétés, sous la double dépendance de la puissance publique et de l’économie de marché? La socio-économie doit relever le double défi de s’inscrire au coeur des pratiques sociales tout en cherchant à théoriser les signes des mouvements qui les affectent.
Efficacité raisonnable et piège de l’efficience rationnelle
E&H 1999 – Serge Latouche, Université Paris XI, chercheur à l’IEDES
On peut opposer à l’efficience rationnelle une gestion fondée sur une efficacité raisonnable qui combine la phronésis aristotélicienne, la subtilité chinoise et la sagesse africaine. Quel type de gestion doivent mettre en oeuvre les entreprises de l’économie sociale?
Les entreprises sociales espagnoles
E&H 1999 – Isabel Vidal, Centres d’Initiatives de l’Economie Sociale, Université de Barcelone
Les entreprises sociales peuvent se poser comme instruments pour l’insertion sociale par le travail des personnes difficiles à employer. On peut distinguer deux groupes de personnes exclues du marché de l’emploi: des personnes qui souffrent de handicaps physiques ou mentaux ou de maladies mentales; un second groupe plus hétérogène que l’on commence à désigner sous le nom de « handicapés sociaux ».
Le temps choisi, pour partager le temps autrement
E&H 1999 – François Plassard, initiateur de l’Université du Temps Choisi
L’expérimentation du temps choisi s’inscrit comme une innovation sociale qui intéresse tous ceux qui ont pris conscience de deux tendances lourdes qui affectent depuis trente ans les sociétés industrialisées modernes: la baisse du nombre d’heures travaillées conjuguée à un allongement de la durée de vie; le déplacement des activités humaines dans des domaines où les règles du jeu de l’échange et du partage ne peuvent plus être seulement celles du marché et de l’Etat.
Exclusion et monnaies locales
E&H 1999 – Jean-Michel Servet, professeur de sciences économiques à l’université Lumière Lyon II, Centre Walras
Analyse et paradoxes du développement récent des systèmes d’échanges locaux
Le temps comme unité de mesure
E&H 1999 – Rosa Amorevole, ECAP Recherches, Bologne
Les banques du temps italiennes. En forte augmentation: 5 en 1995, elles sont 250 en 1998. A la différence des LETS qui se sont développés en partant de concepts théoriques forts, les banques du temps , les banques du temps ont obéit à une démarche avant tout pragmatique, quoique des fondements théoriques étaient disponibles.
La nouvelle économie sociale et la question des besoins
E&H 1999 – Marie-Laure Arripe, Gresoc, Université Toulouse 2 Le Mirail
L’auteur propose une revue de la notion de besoin dans la littérature économique des Mercantilistes et Physiocrates à aujourd’hui en passant par Malthus, Smith et Keynes. Elle montre que dans l’économie sociale, le besoin est souvent considéré du point de vue du manque: il est généralement admis que l’économie sociale (et aujourd’hui l’économie solidaire) trouve sa place lorsque les besoins à satisfaire sont insolvables. Mais avec une nouvelle économie sociale ou économie solidaire, émerge un besoin pensé positivement autour d’une « quête de sens ».